Un stage hors du commun avec Keisha

Keisha Lamptey est Coordinatrice en marketing d'influence chez Carl Social Club, un poste qu’elle a obtenu après son stage de trois mois qui fut offert lors de la première initiative de Not Your Average Career. Nous avons eu la chance de discuter avec elle de son parcours et de son expérience dans l’industrie créative.

Rédactrice: Ana Lucia Londono Flores

Qu'est-ce que tu espérais au début de ton stage ?

J'ai étudié le marketing à Concordia et j'étais curieuse d'en savoir plus sur les agences car dans le passé, je travaillais dans le secteur des services publics. Je voulais apprendre comment fonctionnent les campagnes de marketing, le déroulement des séances photo créatives, par exemple.

Qu’as tu le plus apprécié lorsque tu étais stagiaire? Un coup de coeur de ton expérience! 

L’équipe a vraiment pris le temps de m’accueillir. On allait manger et passer du temps ensemble. S’il y’avait des mailings, j’y participais et j’avais pas l'impression d’être stagiaire, je faisais tout. Ça veut dire, des réunions avec mes collègues de travail, répondre aux courriels, envoyer des mails aux influenceurs.ses, rechercher de nouveaux visages.

Quels ont été certains des défis que tu as dû surmonter ?

Je dirais que le principal défi était de travailler sous un horaire fixe, puisqu’à l’époque, je faisais du freelance. L’équipe est très compréhensive et quand j’ai besoin de time-off pour me recharger, c’est faisable. Je travaille à temps partiel et ça m'aide à faire d'autres choses à côté comme avoir des contrats de danse et me consacrer à ma marque de produits de beauté.

Comment affrontais-tu certaines tâches qui se présentaient à toi?

Je posais des questions. Je faisais partie du département d’influence. Mon équipe est formée de six personnes, dont moi-même et un chef d'équipe qui a pu me guider beaucoup tout au long de mon stage. Je pouvais le call si un problème survenait.

Quel processus as-tu suivi pour finaliser les projets en fonction des échéances?

On avait une liste des tâches à faire et je la consultais chaque semaine ou chaque jour pour cocher ce qui avait été fait. À la fin de la semaine, quand l’équipe me demandait si une tâche spécifique avait été terminée, je pouvais vérifier si elle l’avait été. C’était bien d’avoir un visuel des projets à ne pas oublier.

Pour les personnes qui ne savent pas ce qu'est une coordinatrice en marketing d'influence, peux-tu expliquer à quoi ressemble ce poste ? Une journée quotidienne pour toi!

Mon travail consiste à envoyer des courriels et à joindre des influenceurs.ses pour voir s'ils sont intéressés à une campagne pour un client. Je fais des suivis avec eux tout au long du projet. Ça inclut la confirmation avec les influenceurs.es de leur budget (voir si c'est faisable, sinon, proposer un autre chiffre). Ensuite, je crée des guidelines, qui comprendraient ce qui peut ou ne ne pas être posté, et les hashtags à utiliser. L'étape suivante consiste à leur envoyer le produit. Il faut donc que je recueille leurs informations personnelles (adresse, numéro de téléphone, etc.) et que je m'assure que le produit arrive chez eux. Une fois qu'il.elle a reçu le produit, l’influenceur.se va créer des séquences qui nous seront envoyées et que nous enverrons au client en question. Le client l'examine et suggère ce qui doit être modifié et ce qu'il aime ou non. Nous donnons un feedback à l'influenceur.se, il ou elle apporte les modifications et renvoie le tout au client. Une fois que le client a approuvé, l'influenceur.se publie son contenu et une semaine plus tard, je demande les analyses et l'influenceur.se est payé.e.

De quoi es-tu le plus fière dans ton parcours dans l’industrie créative?

Les divers projets que j'ai pu réaliser. Par exemple, j’ai fait de nombreux castings pour nos campagnes. Autrement dit, chercher des influenceurs.ses qui correspondent aux différents critères souhaités par le client. Il faut passer à travers chaque profil, regarder leur contenu et voir s’il y a une compatibilité. Lorsqu'ils étaient terminés, l'équipe me faisait savoir que j'avais très bien fait mon travail et que le produit final plaisait à tout le monde. C'est toujours agréable à entendre. Parfois, on peut douter de soi, mais être rassuré que l'on fait du bon travail est bénéfique.

La deuxième initiative comprend un autre stage. Mais cette fois, il s'agit d'un stage de coordinateur.trice de production. Quels conseils donnerais-tu au prochain candidat/prochaine candidate ?

Soyez prêt à apprendre et à faire des erreurs. Je le fais encore aujourd'hui. Vous êtes un.e stagiaire, vous ne devez pas tout savoir, et c'est normal. Apprenez à vous connaître dans le poste et posez des questions.